samedi 4 juillet 2020

Rétrospective COVID - Et si...

Salut Jean-Jacques ! 

I had a dream... 
Assied-toi bien confortablement sur ton canapé. Ferme les yeux. Imagine :
En 2017, c'est Marine Le Pen qui a été élue Présidente de la République. 
Et en ce 4 juillet 2020, voilà l'article que fait Le Monde (ou Libé, ou Le Figaro, ou Le Point, ou Paris-Match - tu choisis) pour faire un bilan sur la crise COVID-19. 


Chronique d'une catastrophe annoncée

Les auditions se succèdent, et l'incompétence du gouvernement Le Pen dans la gestion de cette crise s'étale aux yeux de tous.
Pour reprendre le titre du livre-témoignage du Professeur Perronne, devenu un best-seller : "Y a-t-il une erreur qu'ils n'ont pas commise ?"

Les résultats sont là :
Un désastre économique : un impact sur le PIB de 12%, une estimation fourchette basse de 250 Milliards d'Euros, une explosion de la dette publique. Une catastrophe économique comparable à celle de la 2ème guerre mondiale. Et une deuxième vague sociale attendue pour la rentrée, avec des faillites en cascade - Air France et Airbus annoncent déjà la couleur.

Et pour quel résultat ? Un désastre sanitaire.
Au moins 30.000 décès : en nombre brut, comme en pourcentage de la population, la France caracole en tête du hit-parade mondial - précédée de peu par les autres gouvernements populistes d'Europe : le Royaume-Uni de Boris Johnson, et l'Italie de Matteo Salvini.
A des lieux de la gestion exemplaire du voisin allemand.

L'impréparation a été totale : pas de tests, pas de masques. On se souviendra des excuses pitoyables de Nicolas Dupont-Aignan, le ministre de la Santé, sur le thème "J'avais tout anticipé, mais je n'étais pas au courant".
Les hôpitaux débordés, alors que les cliniques restaient vides. La médecine de ville mise sur la touche.

On se souviendra du confinement total imposé à la population - violation incroyable des libertés publiques, qui en dit long sur la tentation dictatoriale inhérente à ce parti.
On se souviendra des règles ubuesques inventées à cette occasion : auto-autorisation, flicage odieux sur les plages et dans des forêts désertes, alors que les Parisiens devaient s'entasser dans le métro.

On se souviendra des boulettes à répétition du porte-parole du gouvernement, Mr Dieudonné ("La meuf is dead"), affirmant que les enseignants n'étaient pas au travail, ou qu'il ne savait pas mettre un masque.

Une décision restera incompréhensible : l'interdiction faite aux médecins de pouvoir prescrire l'hydroxychloroquine. Un médicament bon marché et sans risque, testé et recommandé par le Professeur Raoult, une des sommités médicales de notre pays. Interdiction qui a fait de nous la risée de l'Afrique et de l'Asie. Au prétexte d'attendre les résultats du test Discovery, dont - 2 mois après la vague épidémiologique - on se demande s'ils sortiront un jour.
Ou serait-ce, comme l'a laissé entendre Mme Le Pen, parce que son Premier Ministre, Robert Ménard, "gérait son risque pénal" ?... On n'ose le croire.

Quoi qu'il en soit, les Français ne s'y sont pas trompés, et Marine Le Pen est au plus bas dans les sondages, avec moins de 10% d'opinions très favorable. La sanction des municipales a été implacable : le parti du gouvernement n'a obtenu aucune grande ville. En attendant de possibles condamnations pénales.
Et l'opinion est unanime : Vivement 2022, que ces élections malheureuses de 2017 ne soient plus qu'un mauvais souvenir, et que le pays puisse repartir du bon pied.


Eh Jean-Jacques, c'est bon, réveille-toi ! Le cauchemar est fini !
C'est Macron qui a été élu en 2017 ! Le champion du monde ! Tout va bien !